La corrélation : nouveaux liens, nouveau contenu
Salut la compagnie, un bon mois depuis mon premier billet dédié à la formation des frères Peyronnet, il était temps que la suite arrive, la voici. En ces nouveaux temps de paranoïa, instigués par notre ami Google et ses animaux bi-chromiques, on en est arrivé pour certains à se poser des questions sur le fait même de faire des liens. Et essentiellement là-dessus d’ailleurs, parce qu’entre nous, quand on pond un contenu limite, on est en droit de ne pas en attendre grand-chose ;).
Mais pourquoi chercher du lien si c’est risqué ?
Reprenons, on a un contenu lisible, en bon français avec une bonne ou prétendue bonne expérience utilisateur, mais cet âne de Google (un nouvel animal ?) n’est pas capable de comprendre que votre contenu est plus {intéressant|utile|juteux} que celui de votre concurrent (parce que votre site dans son ensemble est indubitablement plus {intéressant|utile|juteux} que celui de votre concurrent). Et bien on va l’aider avec des liens pour qu’il comprenne. C’est donc parti pour la chasse.
Une « petite » analogie pour commencer
Sauf que vous aimeriez chasser le mammouth et à votre grand dam, c’est une espèce en voie de disparition (et souvent protégé). Vous connaissez le dicton, faute de grives… Sauf qu’un merle ça ne nourrit pas son homme des cavernes bien longtemps, et il faut vite retrouver autre chose à se mettre sous la dent au risque, comme Suarez de vous en prendre à vos semblables. Et c’est là que vous seriez tenté de multiplier les merles. Pourquoi pas me direz-vous puisqu’il n’y a plus de mammouth ? Bon, OK, mais le cas échéant, si vous vous faites une orgie de merles, d’une vous risquez une disparition de l’espèce et de deux, il vous faut parallèlement faire de l’exercice pour éliminer et ne pas exploser.
Acquisition de nouveaux liens quand il y a du nouveau contenu
Bon, allez, j’arrête (enfin) le bain métaphorique, mais vous devriez avoir compris l’idée directrice, que pour sembler naturel quand on fait dans de l’artificiel, il faut au moins simuler le naturel. D’ailleurs, c’est ce que beaucoup d’entre nous vendent à nos clients, du référencement naturel, pas vrai ? C’est pourquoi le rythme d’acquisition de vos backlinks doit avoir un minimum de corrélation avec la ponte de vos nouveaux contenus. Pour des sites d’autorité, même s’ils n’ont pas publié depuis longtemps, s’ils récupèrent quelques backlinks d’un coup lors de la publication d’un nouvel article, ce n’est pas gênant. Mais si vous lancez un bon vieux MFA de trois pages et demi, et qu’après l’avoir laissé vivoter en attendant qu’il grimpe tout seul grâce à son EMD et la fin de la période de probation de Google les résultats ne sont pas à la hauteur de vos espérances ; évitez de lui envoyer 3 fois plus de liens qu’il n’a déjà si parallèlement vous n’y ajoutez pas de contenu.
Comme souvent un peu de bon sens
Mettez-vous deux petites secondes à la place de Google : pourquoi un site Internet qui n’attire pas les foules devient, sans ajout de contenu, un site populaire vers lequel du jour au lendemain on a tous envie de faire un lien ? En recoupant ce principe avec celui d’une acquisition progressive de liens, votre référencement paraîtra tout de même un peu plus naturel aux yeux de Google.
Pour aller plus loin
Le rythme d’acquisition des backlinks sur le blog d’Axenet : http://blog.axe-net.fr/quel-rythme-acquisition-backlinks/.
Crédit image
Le crépuscule des mammouths
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